Les services informatiques du département de Seine-et-Marne paralysés par une cyberattaque d’envergure


Un mois après le département de Seine-Maritime, celui de la Seine-et-Marne est à son tour visé par une cyberattaque « de grande ampleur » paralysant ses services informatiques depuis dimanche, a annoncé la collectivité mardi 8 novembre. « Depuis ce dimanche 6 novembre, le département de Seine-et-Marne subit une attaque informatique d’envergure. Les services numériques ne sont plus opérationnels », a déclaré le département dans un communiqué publié sur Twitter.

« Une première phase d’identification des systèmes corrompus est actuellement en cours pour évaluer les préjudices, limiter les conséquences de cette attaque et rétablir nos capacités d’agir. La collectivité a été contrainte de couper ses réseaux afin de protéger les données et isoler son système informatif », ajoute le communiqué.

Aucune rançon n’a été demandée pour l’heure, a précisé le département sollicité par l’Agence France-Presse, en précisant avoir déposé plainte à Melun.

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Les 14 maisons départementales des solidarités affectées

Les quatorze maisons départementales des solidarités et les 5 000 agents territoriaux sont affectés. Les équipes estiment un retour complet à la normale d’ici six semaines. « L’objectif du président [Jean-François Parigi] est que les Seine-et-Marnais et surtout ceux en difficulté accompagnés au quotidien par les services du département soient le moins touchés par cette cyberattaque », a ajouté le département.

Le conseil départemental est notamment chargé du versement de l’allocation aux adultes handicapés, du revenu de solidarité active et de l’allocation personnalisée d’autonomie. Les administrés et les partenaires sont appelés à joindre leurs interlocuteurs habituels sur leur téléphone portable, les courriels et les téléphones fixes étant inaccessibles.

Le département s’ajoute à la liste des entités locales touchées ces dernières semaines par des attaques informatiques, après l’hôpital de Corbeil-Essonnes en août, la ville de Caen fin septembre et le département de Seine-Maritime en octobre. En Essonne, une rançon de 10 millions de dollars, ramenée ensuite à 1 ou 2 millions de dollars, selon les sources, avait été demandée au centre hospitalier.

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Le Monde avec AFP



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